Ema Géval

 

Née en 1970 à Bron en Bourgogne.

 

Ema choisit de suivre des études littéraires et artistiques. 

De 1990 à 1995, elle suit les cours de la faculté des arts plastiques à la Sorbonne jusqu'à la licence.

De 1996 à 1997, elle se forme auprès de Claude Bogratchew, Maître sculpteur, professeur aux Beaux-Arts de Paris et de sa femme, Annie Cardin, peintre au dessin animalier dans les zoos et à la nature morte. 
Avec eux, le dessin se fait d'abord au crayon de papier. Ensuite, le crayon de couleur se mêle à l'aquarelle. Viennent alors, la plume, qui se charge de brou de noix et d’encre de Chine, et les lavis.

 

De 1997 à 1999, elle suit des cours du soir pour apprendre le vitrail au lycée verrier Lucas de Nehou à Paris.

De 2000 à 2001, elle complète intensivement sa formation à l'atelier de l'Iris Bleu à Gréoux-les-Bains en Provence. 

Ici, elle pratique le vitrail au plomb, au cuivre et la peinture sur verre.

Elle devient jusqu'en 2004, dans cet établissement, vitrailliste et formatrice. Ema transmet alors aux adultes en reconvertion professionnelle, la technique du vitrail au plomb et au cuivre, la peinture sur verre et les initie au dessin et à l'histoire de l'art. Dans le même temps, elle crée tous les vitraux du Musée de la poupée de Gréoux-les-Bains.

 

Depuis 2004 elle vit en Dordogne.

A partir de là, Ema explore le vitrail autrement et entreprend une recherche personnelle. Elle se crée alors des techniques sur mesure. Elle élabore un vitrail vivant et graphique qui se rapproche de la vigueur de ses croquis, qui sont émis par un élan créatif brut. Elle parvient ainsi à obtenir une légèreté visuelle et à s'émanciper des rigidités et des lourdeurs inhérentes au vitrail.

Le langage plastique s'étoffe alors dans la variété des matériaux et la mise en espace même de ses pièces. Le vitrail se dilate, s'étire, se stratifie en feuilles de couleurs, en échaffaudage de métal. Fils, tiges, nœuds, lignes de fer et de cuivre s'entremêlent et dialogent avec le verre dans une trame complexe de transparence, de mouvement, de vide et de croisements…

 

Ema commence un cycle d'après les dessins d'une enfant en 2019. (Série Camille et maman)

Le projet est de saisir l'aspect spécifique, spontané et enfantin du dessin.

La technique du vitrail est déviée au profit d'une plus grande liberté plastique, à travers une recherche sur la transparence, sur la superposition de différents plans sur les effets de lumière, les feuilletages... Ici, le travail d'Ema est celui d'un passage formel entre le dessin et la sculpture. Le dessin est déploiyé en pop-up de verre.

La collection de 10 œuvres est complète depuis 2021. Elle est visible lors d'expositions itinérantes.

 

Le médium vitrail/sculpture s'élabore désormais comme le processus de sa création actuelle.

Une étude sur la peau, allégorie de l'enveloppe est en cours. (Séries Peau d'orange et Peau de banane).

Là également, le travail démarre par des croquis préparatoires.